12 juin : Journée mondiale contre le travail des enfants

C'est en 2002 que l’Organisation internationale du Travail (OIT) a lancé la première Journée mondiale contre le travail des enfants. Le 12 juin 2012 marque donc le 10e anniversaire de cette Journée dont l’objectif est de « servir de catalyseur au mouvement mondial contre le travail des enfants ».

Malgré le nombre important de ratifications des conventions no 138 de l'OIT sur l’âge minimum à l’emploi (1) et no 182 sur les pires formes de travail des enfants (1), les progrès dans la réduction du travail des enfants ont souvent été mis à mal par l’incapacité à traduire les engagements dans la pratique.

« Cette année, la Journée est consacrée au travail des enfants dans les chaînes de production. Avec 168 millions d’enfants toujours victimes du travail des enfants, toutes les chaînes de production, de l’agriculture à l’industrie, des services à la construction, courent le risque de recourir au travail des enfants. » 

« Pour la Journée 2016, l'OIT :

  • et l’Organisation internationale des Employeurs (OIE) ont créé conjointement un outil d’orientation sur le travail des enfants, destiné aux entreprises qui veulent renforcer leurs connaissances et leur aptitude à diriger leurs affaires conformément aux normes internationales du travail relatives au travail des enfants;
  • propose de partager les connaissances et les bonnes pratiques entre homologues par l’intermédiaire de la plateforme sur le travail des enfants qui vise à identifier les obstacles à la mise en œuvre des conventions de l’OIT relatives au travail des enfants dans les chaînes de production, à développer des méthodes pratiques pour surmonter ces obstacles et à promouvoir l’action collective.

Source : www.un.org/fr/events/childlabourday/

(1) La Convention de l’OIT nº 138 sur l’âge minimum, 1973, impose aux États membres d’établir dans leur législation un âge minimum d’admission à l’emploi qui ne devra pas être inférieur à l’âge auquel cesse la scolarité obligatoire, ni en tout cas à 15 ans.

(2) La Convention de l’OIT nº 182 sur les pires formes de travail des enfants, 1999, appelle à prendre «des mesures immédiates et efficaces pour assurer l'interdiction et l'élimination des pires formes de travail des enfants et ce, de toute urgence».