Éducation aux droits humains
au Burkina et au Bénin

Par Maïmouna Tankono
 
   INTRODUCTION
   Problématique

La question de l'éducation aux droits humains dans le contexte africain, soulève la question de priorité, d'option entre instruction et éducation pour les pays africains. Dans le contexte d'analphabétisme généralisé, situe entre 20 a 35%, les pays africains à travers le politique sont très peu enclins à favoriser l'éducation dans sa totale  dimension : d'acquisition de connaissances et de formation intellectuelle, physique et morale des enfants.
En effet, toutes les politiques d'éducation s'articulent autour de la scolarisation en terme de progrès réalise en témoignent les sources de l' UNICEF. Cette réticence s'explique par le fait, que les décideurs, les enseignants, les parents ont peur d'aborder ou d'introduire "la politique " à l'école dans un monde en pleine mutation. Les uns et les autres estiment que l'éducation aux droits humains à l'école présente des risques.
L'école ne sera plus seulement  le lieu d'acquisition de savoirs, mais vue comme une communauté ou il faudrait y associer le savoir- faire et le savoir-être. Ceci implique une participation de tous les membres de cette communauté, dans la gestion de leur vie communautaire. Et c'est cela qui fait peur parce  qu'impliquant une nouvelle vision de l'éducation. (suite)

Il importe pour nous, que nous puissions conférer à l'éducation un sens suffisamment large pour y inclure la formation du citoyen, que les connaissances à acquérir puissent être l'objet de discussions et que les compétences acquises servent à la fois à la personne elle-même, à la communauté et au développement démocratique. Voilà, paraît-il, un cadre pour l'éducation aux droits.

Or, nous en serions loin dans nos pays. dès lors, quelles actions envisager?

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