Mauritanie 2016

Femme et Transmission des bonnes pratiques culturelles, par Abdoulaye Doro SOW

Préambule

De nos jours, pratiquement tout monde est d’accord que la culture est le levier du développement. On ne peut pas se développer et développer un pays sans se baser sur les ressources culturelles pratiques et les valeurs en un mot sur la langue les savoir, les savoir faire les croyances et les radierons partant de ce constat, les Africains doivent revisiter leurs Bonnes pratiques culturelles afin d’amorcer un processus et une dynamique de développement fiable avec les apports de la modernise.

Introduction

Il y a en Mauritanie un ensemble de bonnes pratiques culturelles très connue comme la Parenté plaisanterie, le Teddungal, le Rentoyaade, le Balital, le Suturo et le Njillu). Cependant, il y a d’autres formes de bonnes pratiques qui sont la résultante d’un faisceau de bonnes pratiques qui sont peu connues du grand public et qui n’ont pas été étudiées. Il s’agit d’un système de bonnes pratiques culturelles ayant trait au règlement des conflits au sein du couple, de la famille et des voisins. La connaissance des ces dites pratiques passe obligatoirement par la femme, qui est le pilier de la famille en AFRIQUE.

C’est elle qui éduque les enfants et leur transmet les différents CODES culturels ayant trait aux valeurs et aux pratiques culturelles qui déterminent le sens de l’hospitalité, de la solidarité et mieux, c’est elle qui transmet les savoirs et les savoirs faire relatifs aux SOINS à apporter au nouveau né. Cette prestation est d’autant plus capitale que nous sommes dans des sociétés marquées par l’absence d’une culture médicale scientifique et par un déficit des infrastructures sanitaires d’où la pertinente déclaration de Marie Angélique SAVANE « Hier plus Aujourd’hui égale Demain »

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Les stratégies féminines d’accaparement des biens au sein des sociétés africaines traditionnelles (Le cas de la société Haalpulaar), par Abdoulaye Doro SOW

La compréhension des stratégies féminines d’accaparement des biens au sien des sociétés africaines traditionnelles suppose un détour par la Patriarcat. En effet dans une société patriarcale, les hommes détiennent la réalité du pouvoir et le contrôle des biens. Les femmes se devaient d’initier des stratégies pour obtenir le maximum de biens et de faveurs. Elles ont compris que le MARIAGE constitue une étape capitale et une occasion de TAILLE pour s’accaparer des biens. Cette stratégie est articulée autour d’un ensemble de pratiques.

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