EIP- Sénégal

A

Vous représentez le comité de médiation soucieux de rétablir la paix à l’école, en vous appuyant sur la charte ainsi élaborée et les textes internationaux relatifs aux droits humains:

1/Analysez ces cas et soulignez le(s) droit (s) mis en cause.

2/ Que suggérez-vous pour un règlement pacifique du conflit ? (il vous est loisible de le faire dans le cadre d’un jeu de rôle)

3/ Proposez dans le groupe deux cas issus de contextes différents si possible, soulignez le (s) droit(s) mis en cause et formulez une proposition de médiation.

Cas no 1 : 

Dans une école primaire au Sénégal, un parent d’élève a interrompu le cours d’un maître pour obliger son fils à le suivre dans les champs. Le maître et le directeur s’interposent. Ce paysan clame à tous ceux qui veulent l’écouter que c’est la période des récoltes et qu’il a besoin de bras pour ramener les gerbes de mil à la maison.

Le parent d’élève a-t-il le droit de bafouer le droit à l’éducation de son fils ?

Les exigences économiques doivent-elles prendre le pas sur le droit à l’éducation ?

Que faites vous ?

Cas no2 :

Une étudiante d’école normale est de confession musulmane et porte le foulard. Elle revendique l’autorisation de quitter régulièrement les cours pour effectuer ses prières. Or l’ensemble des enseignants pratiquent la même religion qu’elle et diffèrent leurs prières pour assurer leurs cours.

L’école peut —elle accepter la demande de cette étudiante ou doit-elle imposer les contraintes de la formation professionnelle ?

Qu faites vous ?

  

B

 

 

Vous représentez le comité de médiation soucieux de rétablir la paix à l’école, en vous appuyant sur la charte ainsi élaborée et les textes internationaux relatifs aux droits humains.

1/Analysez ces cas et soulignez le(s) droit (s) mis en cause.

2/ Que suggérez-vous pour un règlement pacifique du conflit ? (il vous est loisible de le faire dans le cadre d’un jeu de rôle)

3/ Proposez dans le groupe deux cas issus de contextes différents si possible, soulignez le (s) droit(s) mis en cause et formulez une proposition de médiation

Cas no 1 

Fily est une petite fille de 13 ans qui va en classe de CM2 à l’école du village. Un matin alors qu’elle corrigeait un problème au tableau, son père fit irruption dans la classe, l’obligeant à rejoindre la demeure de son mari. Le maître surpris repoussa violemment le parent d’élève . Fily avait été mariée un an plus tôt à un de ses cousins qu’elle n’avait jamais connu.

Les pratiques sociales traditionnelles doivent —elles prendre le pas sur le droit à l’éducation ?

Que faites vous ?

Cas no2 :

Le principal d’un collège interdit aux élèves de procéder à l’ouverture du foyer socio-éducatif de l’école. Il estime, en effet que c’est dans cette structure que se préparent chaque année les grèves. Les élèves décident alors de boycotter les cours.

Les élèves ont —ils le droit de s’organiser ?

Le Directeur a-t-il le droit d’interdire le fonctionnement de lieux de paroles même s’ils peuvent préparer des grèves ?

Qu’allez-vous dire au directeur ? au élèves ?Que ferez-vous ?

  

C

Vous représentez le comité de médiation soucieux de rétablir la paix à l’école, en vous appuyant sur la charte ainsi élaborée et les textes internationaux relatifs aux droits humains:

1/Analysez ces cas et soulignez le(s) droit (s) mis en cause.

2/ Que suggérez-vous pour un règlement pacifique du conflit ? (il vous est loisible de le faire dans le cadre d’un jeu de rôle)

3/ Proposez dans le groupe deux cas issus de contextes différents si possible, soulignez le (s) droit(s) mis en cause et formulez une proposition de médiation

Cas no1 :

Le proviseur d’un lycée fouille systématiquement toutes les correspondances de ses élèves et confisque tous les objets de valeur. En effet le bruit court depuis quelques semaines que certains élèves demandent de l’argent et divers objets à leurs correspondants, une situation qui risque de ternir l’image de l’école. Les élèves mécontents décident d’engager un mouvement de grève pour le ramener à la raison.

Le proviseur a-t-il le droit de fouiller les correspondances des élèves ?

Que faites vous ?

Cas no2 :

Dans le journal de l’école de l’Ecole de formation d’Instituteurs, un élève maître propose un article qui critique la didactique du Français telle que donnée par le formateur. L’article est censuré et l’élève renvoyé. Mais les étudiants s’en mêlent , protestent et lance un mouvement de grève.

Les élèves maîtres peuvent-ils exprimer des opinions critiques sur des matières ou des sujets d’ordre pédagogiques ?

Y’a-t-il une limite ? jusqu’où peut aller cette liberté d’expression, y’a-t-il des règles éthiques à suivre ?

Que faire ?

 

D 

 

Vous représentez le comité de médiation soucieux de rétablir la paix à l’école, en vous appuyant sur la charte ainsi élaborée et les textes internationaux relatifs aux droits humains:

1/Analysez ces cas et soulignez le(s) droit (s) mis en cause.

2/ Que suggérez-vous pour un règlement pacifique du conflit ?( il vous est loisible de le faire dans le cadre d’un jeu de rôle)

3/ Proposez dans le groupe deux cas issus de contextes différents si possible, soulignez le (s) droit(s) mis en cause et formulez une proposition de médiation

Cas no1 :

Dans un collège, le principal a désigné le meilleur élève de l’établissement comme le président du foyer socio-éducatif. Les élèves se sont mis aussitôt en grève estimant que le président du foyer doit être élu démocratiquement.

Le Principal a-t-il le droit d’imposer le président du foyer fut-il le plus intelligent ?

L’école ne devrait-elle pas être une société de droit ?

Que faire ?

Cas no2 :

Dans une école primaire, un élève a été battu et renvoyé par son maître parce qu’il n’a pas donné sa cotisation à la coopérative scolaire. Or l’élève avait donné à l’ouverture des classes un balai comme contribution. Une violente discussion s’engagea entre le maître et le parent d’élève.

Le maître a-t-il le droit de battre les élèves ? le maître a-t-il le droit de renvoyer un élève de l’école ?

Que faites vous ?

NB : Il faut noter que cette structure de gestion des activités de l’ école entièrement gérée par les élèves , et organisée par le décret no 89501 du 18 mai 1989 est pourtant claire dans son article 15, chapitre 3 "  sont membres actifs, les élèves qui adhèrent à ses statuts et qui par leur cotisation en nature ou en espèce ou par un travail individuel ou collectif concourent à son développement.

Le châtiment corporel est interdit au Sénégal dans les écoles par le décret no 72861 portant organisation de l’enseignement élémentaire en date du 13 juillet 1972. L’article 14 du chapitre III stipule "  les seules punitions autorisées sont la réprimande verbale, la retenue après la classe, l’expulsion temporaire de 1 à 8 jours et l’exclusion définitive "

 

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